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Paroles face à la mer

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Loin.. il y a une île qui flotte obstinément au fil de l’eau..

Dans l’île, il y a une ville. Elle est grande et vieille, aussi grande et vieille que ses rêves. Tout autour de la ville...un long parapet de pierre qui sépare la terre de la mer. 

Chaque soir les habitants de la ville viennent s’asseoir sur le grand sofa de pierre. Il y a ceux qui s’assoient face à la mer et rêvent de partir, il y a ceux qui s’assoient face à la ville et rêvent de rester pour toujours…  

Ce préambule est le début d’un voyage parmi les ruelles de la Havane. Dans ses recoins se cachent des histoires…Celle de Dulcidio, homme-lézard habitué à manger ses femmes, jusqu’au jour où il se réveille affamé d’une nouvelle faim. Celle de Pedro, jeune homme exilé qui revient pour connaitre le pays où il est né. Ou encore cette parabole lumineuse des enfants jumeaux qui ouvrent à nouveau les chemins fermés de l’île.

Loin des cartes postales, Mercedes Alfonso partage, avec plaisir et gourmandise, la symbolique dʼun univers. 
Elle invente en sʼamusant une autre histoire, celle du pays resté dans sa mémoire, un pays de rêves et d'utopies...

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Durée : 1h, tout public à partir de 10 ans

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Les voix du temps


RÉCITS À DEUX VOIX. PAUL PONS ET MERCEDES ALFONSO. (D’après Eduardo Galeano)

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Sur la scène dénudée... une petite table. 

Sur la table un “colador” de café, deux tasses, deux cuillères, du sucre. Le café passe, le temps aussi. 

Un homme et une femme sont assis autour de la table. Ils partagent une tasse de café, se racontent, et racontent au public. 

L'espace se transforme pour laisser place à un grand étendage (une corde, des pinces à linge, des pans de tissus)...qui devient ainsi tantôt la porte d'une prison, tantôt un bar, tantôt un espace domestique. 

 L'homme et la femme racontent des récits vie, des aveux arrachés, des mots d’amour, des insultes proférées par des volailles, des confidences chuchotées ou des vérités sorties de la bouche des enfants. Ces récits dessinent une possible traversée du temps. 

Il y a longtemps, l'homme et la femme se sont dit les premiers mots pour chercher à se comprendre, et ils en sont encore là, morts de peur et de froid... cherchant des mots... 

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Durée : 1h, tout public à partir de 10 ans

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Luz de Luna

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« Luz de Luna » nous invite à une possible traversée par quatre pays de l’ Amérique Latine, Cuba, la Colombie, le Brésil, le Chili, des histoires recueillies, entendues, nourries de la mémoire des autres. Un voyage vers l’univers du réel magique présent dans les récits latino-américains.

Sur le chemin errent des personnages insolites:  José lʼhomme le plus sorcier que l’on n’avait jamais vu, Esteban échoué sur un village de la cote du Pacifique en Colombie, Aladin Garib marchand palestinien arrivé un matin sur l’ile de Wellington tout au sud du Chili, Iluminada Peña jeune femme cubaine partie vivre en exil… 

Et, Qu’est ce que c’est un homme sur le chemin? du Temps, répondent les Mayas..

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"La langue de Mercedes est une langue colorée, imagée, très sensuelle. Il y a de la vie, une infinie tendresse, de la force aussi dans sa manière de conter. Une aisance naturelle et un geste poétique qui a séduit les spectateurs. Je ne sais pas si la lune était belle au dehors mais lʼastre blanc brillait dans les yeux des gens.."

Babeth Cultien. Bibliothécaire à Saint Vincent. 

 

Regard extérieur: Françoise Danjoux, Paul Pons

Musique: Ivan Latapiat ( Chili)

Durée : 1h, tout public à partir de 10 ans

Mercedes
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